En premier lieu voici une vidéo. On y voit un petit homme énervé proférer une des pires âneries que puisse prononcer quelqu'un qui se veut un politique. Inciter les gens à s'endetter jusqu'à la moelle sous pretexte que le produit pour lequel ils s'endettent (en l'occurence leur maison) peut servir de garantie à leur emprunt, même s'ils n'ont pas les moyens de rembourser. Et de prendre en modèle les USA et la Grande Bretagne, exemples aussi judicieux que bien vus. Cette seule vidéo devrait discréditer à jamais cet homme politique là, qui fait preuve pour le moins d'une incompétence crasse.
Est ce le même homme que celui qui se faisait offrir par des milliardaires des vacances sur un yacht luxueux et d'autres dans une somptueuse villa étatsunienne, ou encore qui voulait se faire aussi grand que Bush? Ce bling-bling là a disparu emporté par le vent mauvais d'une histoire qui soufflait à contresens.
Mais il y eut aussi celui du « travailler plus pour gagner plus », de la prétendue multiplication des heures supplémentaires, de la réduction du nombre d'enseignants (au fait deux millions d'Italiens sont descendus dans les rues de Rome pour s'opposer à de telles mesures : les italiens seraient ils moins bêtes que nous?). Celui du saccage des services publics, de la privatisation à outrance, des cadeaux fiscaux sans retenue, du sabordage de notre protection sociale, du torpillage de nos hopitaux, celui des caisses vides, du pays ruiné (mais où donc est passé l'argent de toutes les privatisations?)
Il va de soi que ce n'est pas du tout le même homme qui aujourd'hui tempête à tous vents contre les fauteurs de crise, les ripoux libéraux, et qui n'a que les mots « sanction et punition » à la bouche, et qui veut moraliser le capitalisme.
Ce dernier, on peut lui faire confiance. Il va certainement prendre sans tarder les mesures qu'il annonce, demander des comptes, cesser d'abreuver sans contrepartie à coups de nos milliards, l'animal insatiable...
Bien entendu nous sommes fiers aujourd'hui que la crise est là, d'avoir cet homme extraordinaire, ce politique visionnaire qui a gagné la carrure d'un chef d'etat et qui bouscule le monde! La crise, il n'y est pour rien, mais alors vraiment pour rien. S'il avait été à la place de tous ceux dont nous avons parlé plus haut, s'il avait prononcé le discours de la vidéo , il en aurait tiré toutes les conséquences, il se serait senti responsable, il aurait eu honte...
Nous devons être fiers aussi d'avoir une patronne du MEDEF qui défend les intérêts du pays avecc autant d'énergie et d'abnégation.
Aprés avoir déclaré que les mesures gouvernementales destinées à emplir les poches du patronat étaient aussi judicieuses que positives « à nous l'oseille », Madame Parisot ajoutait:
"Nous considérons que les gouvernements ne doivent surtout pas alourdir les charges fiscales qui pèsent sur les entreprises et doivent éviter toute mesure qui pourrait provoquer des risques protectionnistes, toute approche qui considérerait qu'il faut maintenir durablement l'intervention de l'Etat dans l'économie
Il faut que le grand public comprenne que c'est par l'entreprise qu'on trouvera la solution vers la croissance, pas par les Etats, pas même par la coopération des Etats (Ah ce « grand public » bête et ignare, qui ne comprend pas tout ce que ces braves gens font pour son bien...)
En résumé:"Pauvres cons, filez nous l'oseille et cassez vous au plus vite"
Mais ayons confiance et attendons. Les choses se présentent bien. Madame Parisot et l'agité de la vidéo veillent sur nous.
Pas besoin de lois, ni de mesures spéciales, ils se débrouilleront tout seuls, ils vont nous moraliser tout cela. ... D'ici quelque temps nous aurtons un capitalisme propre comme un sou neuf. On parie?
1 commentaire:
Ça existe ça un capitalisme propre ? En tous cas moi je suis pas fière suis furieuse, ya des coups de pompes au cul qui se perdent, tiens au fait la prime au transport zou oubliée tsssssssssssss...........
Je radote pour le moment vais pas m'énerver lol;-))
Nalou
Enregistrer un commentaire