Lumière, couleurs, paysages, émotions, rêves et colères. Par le texte et par la photo l'exploration d'un univers. By Yralim
mercredi 29 octobre 2008
Erreur de jugement
Bon. Encore que cette erreur de jugement appelle des questions. Puisqu'il a été démontré que le Directeur du FMI n'avait pas abusé de sa position pour favoriser une employée de l'organisation et que tout apparemment s'était passé dans les règles (ne voyez pas là un mauvais jeu de mot), on ne voit pas bien pourquoi le FMI met le nez dans une erreur de jugement qui ne peut être que d'ordre privé.
Au fait que pourrait être cette erreur de jugement? Se serait il trompé dans le noir? Aurait il confondu avec Anne Sinclair? (Imaginons un instant que c'eut été Benoit XVI ou Elisabeth the second qui passaient par là, quelle énorme erfreur de jugement eût été commise ... On en frémit.)
On ne saura jamais à quelle erreur de jugement il a été fait allusion .
Mais erreur de jugement n'est pas mortelle. L'adulte morigène le petit fautif, agite devant son nez un index menaçant, roule des yeux furibonds, et le prévient que la prochaine fois, ça ne se passera pas comme ça. Et le fautif, honteux et la tête basse, promet que cela ne se reproduira jamais. et même qu'il veillera désormais à ce que tous les comportements soient irréprochables. C 'est vrai ça, tout ce qui peut nous tomber dessus, tant qu'on a la tête ailleurs. Une erreur de jugement est si vite arrivée.
Et ça peut arriver à tout le monde. Regardez notre petit Empereur. Rappelez vous sa sortie sur le yacht de Bolloré : erreur de jugement, il se croyait sur un chalutier du Guilvinec. Son bouclier fiscal pour les plus friqués, il croyait que cela allait augmenter le pouvoir d'achat des autres, les déductions fiscales aux entreprises, le démantèlement des services publics, les suppressions de postes dans la fonction publique, il pensait que cela allait relancer l'emploi.
Son obstination à favoriser les nantis et les privilégiés et à taper sur les démunis, il pensait que c'était cela la justice sociale.
L'ennui, c'est qu'il n'a trouvé aucun adulte pour froncer le sourcil et le menacer du doigt. Dans un régime impérial on s'aligne sur le souverain, on ne le contredit pas. Les courtisans s'efforcent d'être au plus près pour manier la brosse à reluire et tenter d'être remarqués.
Alors il persévère.
Gigantesques cadeaux sans rien demander en retour aux banques crapuleuses qui se sont elles mêmes mises dans la panade avec l'argent des citoyens leurs clients, il pense que cela va les remettre dans le droit chemin.
Travail du Dimanche, il croit que cela va relancer la consommation.
Embauches en contrats précaires, il croit que cela va faire plaisir au MEDEF : - cela ce n'est pas une erreur de jugement, pour une fois il n'y a pas d'erreur. Il suffit de voir la satisfaction de la cheffe du syndicat patronal pour comprendre qu'il a touché juste, ce qui évidemment est inquiétant pour tout le monde -..
Ce n'est pas qu'il ne trouve pas les mots. Le problème est que ses actes ne vont pas avec.
Cela devient une erreur de jugement chronique.
Il n'avait déjà pas senti venir la crise, ce qui avouons le est une erreur de jugement plutôt grossière et si personne ne fait les gros yeux, si aucun doigt accusateur ne se lève, s'il n'y a personne pour lui demander des excuses et encore moins des comptes, peut être risque -t-il de se trouver surpris un jour et pris au dépourvu par une réaction venue d'ailleurs. ,
Quelquefois la baffe tombe sans prévenir.
Passages secrets de Paris
Général Dumoulin
L'ami Gilren dont le blog http://amertume.over-blog.com/ nous permet presque chaque jour, malgré son titre, d'envisager l'actualité sous des angles inédits et avec le sourire, et qui me semble être un excellent connaisseur de la vie limougeaude me fait l'honneur de me citer parmi... parmi quoi au fait? enfin de me faire une petite place entre Maryse Bastié, les petirts-ventres, le peyteu, le pastis Panazô et quelques autres... Je lui fais respectueusement remarquer qu'il a oublié les généraux. Limoges qui fut une ville rouge à l'âme révolutionnaire a en effet donné naissance à un paquet de militaires étoilés – et je ne parle pas des cent cinquante « limogés » de la guerre de 14 – Jourdan, Bugeaud, Martial Vallin, non pas Kellermann, voyons quelle idée Kellermann, figurent parmi les plus emblématiques, mais il en est un qu'on oublie souvent, le Général Dumoulin...
Ce Dumoulin issu du quartier populaire du Port du Naveix et parti comme simple soldat sous la révolution se retrouva Général sous l'Empire et ses victoires ne se comptent pas. Malheureusement malgré les attentes de ses concitoyens naveteaux, qui à chaque fête lui préparaient un accueil enthousiaste il ne revint jamais à Limoges. La rumeur courut qu'il avait épousé une duchesse de Wurtemberg... Rumeur d'autant plus fondée que la carrière du fameux Général n'était que le fruit de l'imagination débridée des Ponticauds qui avaient fini par y croire. Voilà au moins un général qui n'aura pas provoqué de carnage...
Discussion
Un auteur: James Lee Burke.
C'est un des plus grands auteurs de romans noirs actuels. Son héros Dave Robicheaux, ancien Lieutenant de police de La Nouvelle-Orléans possède là une boutique d'appâts et de location de bateaux, mais il est aussi assistant du shérif. Et il s'en passe des choses dans les bayous! Les truands de New Orleans viennent y régler leurs comptes, y dissimuler des cadavres qui finissent par remonter à la surface. Robicheaux, ancien alcoolique comme son créateur auquel il emprunte bien d'autres traits y trouve matière à exercer ses talents de redresseur de torts.
Ecriture nerveuse, climats tendus et souvent violents emportements contre les injustices, la corruption, la tolèrance de la société américaine vis à vis de la pègre... Burke est souvent comparé à Faulkner. Il sait mieux que quiconque nous plonger dans une atmosphère ténébreuse, faire monter un orage, voire un cyclone sur les bayous de Louisiane, paroisse de New Ibéria. Il sait dire les cris des oiseaux, l'attente anxieuse sur la barque, le vent qui agite les feuillages...
Des titres, parmi d'autres: « La pluie de néon », « Prisonniers du ciel », « Dixie City », « Black Cherry Blues », « Dans la brume électrique avec les morts confédérés » (Editions: Rivages Fleuve Noir )
Verticales
Printemps
Nuit
Sologne de pluie
Au pays de Raboliot
brouillard
Fresque
Lumière d'hiver
Chalucet
Bill Bryson : une plume caustique sur des sujets graves
Bill Bryson est américain. Il est même tellement américain qu'il est né au fond du fond des profondeurs de l'Amérique profonde, à Des Moines, capitale de l'Iowa. Journaliste, il a beaucoup vécu en Angleterre, mais à certaines périodes de sa vie, il est rentré aux USA pour voir ce que devenait son étrange pays.
Je l'ai découvert il y a quelques années à travers « Motel Blues », réjouissant récit d'un itinéraire au volant d'une vieille Buick qui lui fera traverser quarante états.
Récemment vient de paraître en France « Promenons nous dans les bois », qui est cette fois le récit d'une randonnée au long cours sur le sentier des Appalaches (3500 km de la Georgie au Maine) qu'il a effectuée avec son copain d'enfance Stephen Katz, personnage assez particulier. Tous les deux s'embarquent dans cette aventure finalement dangereuse, puisque, en plus de se tuer dans des ravins, on peut rencontrer des mitges, cruel insecte écossais qui vit en nuages, et qu'aux states on appelle no-see-ums, et au Canada brûlot, mais qui comme tout le monde le sait, fait partie de l'urticante famille des cératopogonidés, et bien d'autres étranges et redoutables choses, comme des ours et par dessus tout des randonneurs.
Bryson est-il avant tout un humoriste, un voyageur, un écrivain, un observateur ? Il est tout cela à la fois. Sa prose alerte est transcendée par l'humour et il est bien rare qu'on puisse lire une page sans s'esclaffer, même si le rire recouvre souvent des réalités pas drôles.
Ce qui donne au final un portrait au vitriol, particulièrement acerbe , de ce grand pays « qui produit plus de prix Nobel que le reste du monde réuni, mais où, selon un sondage, 13 % des femmes sont incapables de dire si elles portent leur slip sous, ou sur leurs collants. ».
En tous cas c'est un auteur que je recommande fort, agréable à lire, et qui sous des apparences légères traite de sujets bien plus sérieux qu'il n'y paraît.
Oeuvres de Bryson traduites en Français : (Editions Payot)
American rigolos (2003)
Motel blues (2003)
Nos voisins du dessous (2005)
Ma fabuleuse enfance dans l'Amérique des années 1950 (2010)
Promenons nous dans les bois (2012)
Shakespeare (2012)
Ce à quoi il faut ajouter « Une histoire de tout, ou presque » (2007) ouvrage qui a reçu plusieurs grands prix de vulgarisation scientifique, dont le prix Descartes, en Europe .
Les grands penseurs
reflets
Un jour en Galice
Rosée
Le vieux Brantôme
reflets
Decembre
L'hiver est déjà là
Images du Tregor
Ce qu'on nous dit... peu
Pauvre France!
Ce matin, lors de mon tour de ville quotidien, j'étais précédé sur le trottoir, par une jeune femme qui, vue de dos à une certaine distance me paraissait fort convenable.
Non loin du jardin d'Orsay, là où sont enterrés les vestiges des arènes romaines d'Augustoritum (comment pour visiter ? Ici on ne visite pas, je l'ai dit maintes fois, rien ne se visite, il suffit de savoir qu'elles sont là, ça vous donnerait quoi de visiter?), donc je reprends … Non loin du jardin d'Orsay, la jeune femme s'arrête face à l'une de ces espèces de boite aux lettres vertes où la collectivité a enroulé les sacs en plastique que nous, contribuables, offrons bien volontiers aux possesseurs de canidés, afin que nos amis à quatre pattes n'encombrent pas les trottoirs des produits glissants de leurs défécations.
Et là que vois je ? Cette personne qui tire, extirpe un sachet de la boite , puis deux, trois, et prise d'une sorte de folie subite, tire et tire encore et enfouit les produits de ce qu'il faut bien appeler un vol dans son propre cabas. Lorsque j'arrivai près d'elle , elle devait bien en être à son douzième méfait, et reprit ensuite sa marche sans se préoccuper de moi. Je pensai qu'il devait bien y avoir un chien dans l'histoire, mais j'eus beau scruter les alentours, nulle trace de chihuahua, de kromfohrländer, d'épagneul nain, et encore moins de samoyède, de chow-chow, d'affenpinsher, de mastiff ou de bullmastiff... Rien
J'en appelle à témoins nos compatriotes défenseurs de la patrie et se ses valeurs, les Lucacas, Vempeste, Chiotti, que devient la France ?
Après trois mois de hollandisme, l'insécurité a-t-elle cru au point que les malfrats en soient à dérober les sacs à crotte de nos chiens ? Et pour en faire quoi ? Pour y entasser les produits de leurs rapines ?
Que fait la police ? Quand va-t-on se décider à faire surveiller de près par des hommes en armes nos distributeurs de sacs à crottes ?
Je crains qu'il n'y ait rien à attendre en la matière de ce pouvoir, et encore moins de cette ministre de la justice, « fascinée par les délinquants » , comme le dit si bien Marine.
Moi, honnête citoyen de ce pays, je tenais à m'élever ici contre le laxisme dont fait preuve le pouvoir et dont j'ai eu sous les yeux un bel exemple ! En dénonçant ce geste criminel je fais œuvre de salubrité publique. Qui vole le sac à crottes, peut voler le chien !
Pauvre France !
Souvenir de Sicile
« Je crains que le mariage de l’ultra-libéralisme, de l’abandon de l’Etat et du retour à l’opium du peuple, finisse par avoir raison de ce que l’on aime le plus en France et que le monde entier nous envie ».
Caroline Fourest
Lumières nocturnes
Et un clafoutis aux nèfles pour Douillet! Un
L’opinion de Fillon sur la culture
Eloge funèbre de Mickaël Jackson, selon le plaisantin de service:
"J'étais surtout un admirateur de son succès. Quelqu'un qui a vendu 750 millions de disques, c'est unique dans l'histoire de la musique, dans l'histoire de la variété, de la diffusion de l'art".
L'important dans l'art c'est bien les 750 millions... et sans hadopi, on n'y arrivera jamais...
VIVE LA CULTURE SARKOZYSTE.
Hé oui ! Mickaël Jackson c’est comme la France de Fillon, ca a gagné 750 millions et ça finit dans la débine
People: Jipé encore cocu
La rédaction de ce blog tient à faire part de sa tristesse à l'annonce des nouveaux déboires qui touchent notre ami Jipé Pastaga , ou tout au moins celui qui l'inspire. Il y a bien au moins trois mois que notre talentueux interviewer n'avait pas fait la une en couleur des gazettes spécialisées.
Trois mois sans être cocu, cela ne pouvait pas durer plus longtemps. Aujourd'hui c'est Ici-Pourri qui nous l'apprend sous un portrait de notre collaborateur plus chien battu encore que d'habitude et de Nathalie qui le regarde méchamment.
On se demande quel est l'auteur de cette photo prise sur le vif, sans doute sans l'accord des deux concernés, et dont on pourrait croire qu'ils ont posé pour l'occasion. Honte aux paparazzi !
Mais nous tenons à rassurer ici notre confrère. Ne t'en fais pas Jean-Pierre ! Le tabloïd a beau annoncer : « Nathalie et Jean-Pierre c'est fini », et sous entendre des « coups bas (évidemment, on devine la hauteur) et des mensonges », il nous est difficile d'y croire. Ici-Pourri n'est pas du genre à laisser perdre un aussi bon filon.
Le lieutenant Colombo est mort, Pépé Carvalho aussi, Henning Mankell a filé Alzheimer à son commissaire Wallander, mais toi Jean-Pierre, tu en as encore pour longtemps à être cocu toutes les trois semaines. Ne t'inquiète pas, nous croyons en toi !
Matin d'octobre
soir d'été au Danemark
fenêtre du nord
Prix Nobel de la Paix
C'est le chinois Lu Xiaobo, dissident emprisonné qui l'a obtenu. Ce n'est pas plus mal que beaucoup d'autres qui ont précédé (Henry Kissinger, Lech Walesa, Al Gore, ou Obama.)
Il faut entendre les médias aujourd'hui se féliciter de cette nomination et dénoncer à grands cris l'absence de libertés dans l'empire communiste chinois.
Nous en avons de la chance, nous de vivre dans notre beau système capitaliste.
Heureusement, dès demain quand l'économie va revenir au premier plan, on de dépêchera d'oublier que la Chine n'est pas une terre de libertés. Les necessiités du profit obligent.
Pour simplifier la tâche du comité Nobel, nous pourrions faire quelques suggestions quant aux lauréats à venir.
Certains hélas ne pourront recevoir leur prix qu'à titre posthume:
- un condamné à mort par erreur, exécuté aux USA
- des morts victimes de la magnifique paix de Bush et Blair en Irak (il n'y a que l'embarras du choix)
- des suicidés de France Télécom
Pour d'autres la situation est certes moins extrême:
-un SDF victime des délocalisations et des supressions d'emploi.
- un enfant d'immigré en centre de rétention
-un futur retraité spolié de son moyen de vivre décemment par la grâce du gouvernement Sarkozy
On le voit, le Comité Nobel n'est pas prêt de chômer. Heureusement que tous ces candidats potentiels ne vivent pas en Chine. Ils ne se rendent pas compte de la chance qu'ils ont!
Vieux quartiers de chez moi
SHA KE QI
Sa Majesté, Empereur des français, Gouverneur de l'Europe, Maître de la Méditerranée, va leur faire l'honneur de venir à Pékin pour la cérémonie d'ouverture des JO.
Déjà ils ne sont plus qu'impatience et délire à l'idée d'accueillir celui qu'ils ont baptisé Sha Ke Qi.
Le peuple entier se prépare à l'acclamer dans une liesse immense rejetant à l'arrière plan tout le reste des cérémonies.
On entend d'ici les millions d'admirateurs massés le long du passage du cortège officiel, agitant des petits drapeaux français et chinois, et scandant : Sha Ke Qi, Sha Ke Qi...
Au fait, Sha Ke Qi signifie "l'idiot en colère".
C'est tellement plus beau en chinois!
Temps de saison
Le Prince Albert a le coeur brisé (Ici Paris)..
Et alors qu'est ce qui se passe Bébert?
Allons allons, c'est pas grave, remue tes cent kilos, fais bouger ta carcasse. Elle était pas pour toi cet'nana. T'as vu la gueule que t'as? Allez viens...
Je sais qu t'as le coeur gros, mais c'est pas une raison, d'parler de s'foutre à l'eau
Viens... On va aller manger des moules et puis des frites, ça t'changera tiens!
Et si t'es encore triste ou rien qu'si t'en a l'air
on ira chez Air France voir les hôtesses de l'air,
paraît qu'y en a d'nouvelles...
Allez viens...
Foutons l'camp d'ce trottoir et arrête de chialer, comme ça devant tout l'monde.
Allez Bebert viens... viens...
Tu en trouveras une aut'va
Je pense à une qui pourrait êt' lib' d'ici un an... T'en fais pas Bébert...
Au fait il faudrait que je lise l'article, si ça se trouve c'est juste la petite chatte qui a fugué...
la verriere d'Austerlitz
Le people du jour
N'y a-t-il pas là un appel au secours? Une demande de conseil?
C'est pourquoi je donne le mien sans plus tarder : "Fais comme tu peux, Enrico, et tiens nous au courant à la devanture du kiosque.
Mais au fait tu peux aussi demander à ton copain du Fouquet's, Président des riches et Chanoine du Latran, qui s'y connait lui, pour refaire sa vie, mieux que pour augmenter le niveau de vie ou pour lutter contre l'insécurité".
Quant à Ici Paris, il faut en trouver hein des choses passionnantes à dire pour gagner sa croûte toutes les semaines!
Canal à Gand (Gent)
Petit matin de Décembre
Courage hivernal
Au hasard des livres : un écrivain, Paul Théroux
Paul Théroux, écrivain voyageur.
Il descend son escalier , prend le métro pour aller à la gare et quitte Boston pour la Patagonie, (Patagonie Express) ou il part de Grande Bretagne pour se rendre en extrême Orient, toujours par le train (Railway Bazaar)...
Cet américain au nom bien français ou plus exactement canadien est un bourlingueur , essentiellement ferroviaire. Il note et retranscrit ce qu'il voit, ce qu'il découvre, les gens qu'il rencontre, passant au cours de ses trajets du familier à l'exotique.
Le livre qui nous intéresse ici est « Voyage excentrique et ferroviaire autour du Royaume -Uni ». Moins ambitieux au niveau de l'aventure et de la géographie que bon nombre de ses autres ouvrages, mais finalement totalement exotique, délabré désespéré... Un voyage qui date de 1981, à l'époque que bénissent certains de nos dirigeants, du Thatchérisme au sommet de sa gloire. Guerre des Malouines, évènements d'Irlande du Nord, catastrophe économique, sociale, démantèlement des structures publiques, face à un peuple complètement passif . Le trait est noir. Théroux suit les cotes du Royaume dans des trains voués à la disparition, rencontre dans des stations balnéaires sinistres où personne ne va plus, des gens d'une autre époque et des bandes de jeunes délinquants désoeuvrés . Un monde en déliquescence, les architectures tordues des usines abandonnées qui bordent la mer, les friches industrielles, les hallucinantes silhouettes des centrales nucléaires qui dominent les rivages..
Pour Théroux, cette Grande-Bretagne que l'on nous a si souvent présentée comme un exemple, est « un pays insulté ».A lire.
Paul Théroux: Voyage excentrique et ferroviaire autour du Royaume-Uni (Les cahiers rouges Grasset)
Millevaches
Soir...
les vagues de dunes
Un petit air du Sud
Sur le port de Sète
l'été dernier
jeux de lumière
Une ville la nuit
Coin de rue
Lumières de Paris: contre-jour
Barques sur la Loire
du bois pour l'hiver
Paris, ce village
Les fenêtres
Scenes de la vie parisienne
Beaux jours d'automne
Où allons nous?
les pieds dans l"eau
Vu et entendu : copines
Alors tu vois, y traverse le parking derrière moi
Hou la la...
Ouais. Alors j'me dis, ça fait pervers quand même...
Hyper pervers
I'm ratrap
Hou la la, diiiiiiiiiingue
Hyper dinguaaaaaaaa. Alors j'lui dis ouais?
Et ?
Et y m'dit, c 'est pas ton anniversaire Maguy?
Ah ouais, il a une super mémoire des anniversaires
Alors j'lui dis ouais, c'est pourkoi?
Ah ouais
I'm dit c'est just pour te l'souhaiter...
Alors là... Y souhaite vraiment l'anniversaire à n'import qui!
sombres lumières d'été
Chronique ciné
En lisant la presse suisse je suis tombé sur la critique d'un film qui vient d'être présenté au festival de Locarno et que nous aurons le plaisir de voir à partir du 10 Septembre sur nos écrans.
Il s'agit du premier film signé Michel Houellebecq, tiré de l'un de ses romans et qui s'intitule « La possibilité d'une île »...
Les spectateurs de Locarno, insensibles à la célébrité de l'auteur ont quitté la salle avant la fin. Il y a eu des rires et des ricanements. La presse helvétique décerne déjà au film la palme de « bide de la rentrée », certains allant jusqu'à prétendre méchamment que Max Pécas n'aurait pas osé signer un tel navet.
Quant à l'auteur, courageux mais pas téméraire, il n'a pas assisté à la projection et a annulé la conférence de presse qu'il devait donner. Il lui faut du temps sans doute pour chercher les raisons de son échec (sans doute trop d'ambition et de talent, incompris de spectateurs médiocres...)
La question qui se pose est maintenant de savoir si Houellebecq détrônera BHL au palmarès du plus gros navet de l'histoire du cinéma. On se rappelle en effet avec émotion de l'oeuvre du philosophe people: « Le jour et la nuit » avec Alain Delon et Lauren Bacall, où les rares spectateurs qui ont pu tenir jusqu'au bout ( en ce qui me concerne j'avais capitulé au bout de vingt minutes, ce qui n'était déjà pas si mal), ont paraît il autant ri ou presque qu'en voyant « La Grande Vadrouille »... Mais pas pour les mêmes raisons.
Il faudra que Houellebecq trouve d'aussi bons arguments que BHL pour expliquer son bide: « J'ai vu trop grand, trop haut, trop loin... Et les gens n'ont pas suivi ! »
Et là c'est pas gagné d'avance, mais on lui fait confiance!
Mes infos du matin
Le commentateur nous dit que tout le monde attendait la Marseillaise, et rien... On a eu droit à l'hymne je ne sais quoi, un hymne pas martial ni rien... Pfff ... Quand même, hein, quand même, quand il y a Manaudou, on fait quoi, les chinois? On joue la Marseillaise, quel que soit son résultat... Vous le saurez la prochaine fois, sinon Sarko reçoit le Dalaï-Lama et ça va fumer!
Et l'autre, dont je ne sais plus le nom... le judo c'est pas mon fort (sans jeu de mots). Et justement le journaliste , très abattu, qui ne nous hurle pas dans les oreilles comme en cas de victoire, nous apprend que notre champion n'a pas pu poser son judo... Ah zut! Il n'y avait pas un casier au vestiaire? Pas une petite place sur le coin du tatami? Ces chinois n'ont rien prévu, et voila... il a dû garder son judo avec lui et crac... Pas de bol!
Mais là où j'ai failli avaler ma tartine à la margarine anti cholestérol de travers, c'est que voila Bush qui vient nous dire ce qu'il pense du conflit Georgie-Russie... Il est en forme, Bush, et il dit la vérité: " A notre époque, il est inadmissible, vous entendez, inadmissible, qu'un pays en envahisse un autre, plus petit..." Ah ça, c'est une chose qu'elle est bien vraie, Mister Bush..
Et notre petit homme à nous, voila qu'il se rend là-bas... Il va se brouiller avec qui? Avec son grand modèle américain? Avec son grand ami russe? Avec un peu de chance et son habileté habituelle il va se mettre les deux à dos.
Et si on lui suggérait de faire une bise à poutine et de lui souhaiter bonne chance?
Les discours de Sha Ke Qi..
Bon c'est vrai qu'après avoir clamé que je n'irais pas, il faut que j' essaie de me raccrocher aux branches comme je peux...
" Je salue la manière « ambitieuse, dynamique, vibrante, moderne et résolue » dont la cérémonie d’ouverture a été préparée."
Tant qu'à faire il faut y mettre le paquet...
Si l’organisation des JO était un sport, je suis sûr que vous seriez d’accord avec moi pour qu’on attribue à la Chine la médaille d’or ! »
Et allez, ces peuplades sauvages ont besoin de flatteries. Après les avoir vexés, je vais leur montrer que je les prends pour des cons....
Les toits de Carmona
L'éclosion d'un jour nouveau
Les coquelicots de Sélinonte
Changer d'horizon
Secrets de l'aube
Couleurs du Sud
Citrons
Palerme
Ascona
Lugo, vieux quartiers
Images simples d'un matin de brouillard
Fusio
Injures et...injures
Comme le rappelle opportunément le Canard enchaîné, il y a injures et injures, comme il y a des champignons comestibles et des champignons toxiques.
Voici une petite leçon pour apprendre à les distinguer:
Pauvre con est très bien, c'est une réponse vive, franche, sans hypocrisie, à utiliser sans crainte.
Tocard, comme chacun le sait est une gentillesse, un petit surnom amical plein d'affection et de tendresse.
Charognard est tout a fait acceptable surtout s'il s'adresse au commun des journalistes et peut être des blogueurs insolents
Salope est certes un peu vif, mais ça ne tire pas à conséquence.
Et maintenant, attention aux jurons vénéneux:
N'allez pas traiter votre voisin de sale Hongrois, ni lui demander de rentrer en Chine ( un mois de prison ferme).
Ne l'encouragez pas non plus à aller niquer sa mère (également un mois ferme)
Pour fils de pute adressé a l'automobiliste d'en face, ca risque d'être 4 mois fermes comme à Aubagne.
Nous voici donc prévenus.
Et comme dirait le Chanoine: mes très chers frères, sachons séparer le bon grain de l'ivraie.
François B.
François;,
Chaque matin les premiers mots sortis de mon poste de radio ont le don de me mettre en colère.
Mais ce matin j'ai découvert que tu étais plus en colère que moi, beaucoup plus.
Et je te comprends.
C'est dur la politique, hein, François, tu ne t'attendais pas à cela, toi si nouveau, si naïf...
Ces ex amis traitres qui veulent faire payer leur trahison par un pays en faillite, ça te surprend, hein?
Tu es comme ces organisateurs du Tour qui découvrent avec stupeur qu'il y a des dopés dans le peloton.
Quelle surprise!
Ce gentil Morin avec son visage de premier communiant, avec qui vous partagiez cette passion innocente et tellement populaire des chevaux de course, tu n'aurais pas cru cela de lui...
Mais bon, calme toi François, sinon tes oreilles vont vibrer et tu vas devenir tout rouge.
Toi qui as toujours roulé si sagement à droite, tu risques de faire une embardée à gauche.
Ton Directeur de conscience ne te l'a pas dit, à ta dernière confession?
Tout ceci est la volonté de Dieu mon fils...
Vieux villages du Ticino
Rachida et le Limousin
Après quoi la Ministre leur a annoncé en dix minutes la disparition de six des neuf tribunaux de la région. Comme ce sont des tribunaux de proximité, ça arrangera les vieux du plateau de Millevaches ou d'autres coins paumés qui n'auront qu'a se déplacer loin s'ils veulent avoir à faire à la justice de leur pays.
Ah j'oubliais... Le Limousin n'a pas voté Sarko... Bien sûr ça n'a rien à voir, vous n'y pensez pas.
Les tribunaux de Tulle sautent évidemment. On attend d'une année à l'autre la réaction de culbuto. Je suis certain qu'elle viendra un jour.
Quant à ce qui fut la Chiraquie, ben voyons... On va quand même pas les louper ceux-là.
Enfin on vous conseille pas de venir en Limousin. La région est belle certes, mais elle vote pas dans le bon sens, ya de la bouse et ya plus de justice.
Au hasard des livres : Ni d'Eve ni d'Adam... (Amélie Nothomb)
Et j'oubliais la fin, une fin émouvante qui résume en une phrase tout ce qui n'a pas été dit dans le récit.
En fait le seul reproche qu'on peut adresser à ce roman c'est qu'il est trop vite lu...
1 commentaire:
Et si l'emprereur l'avait envoyé en Amérique exprès pour le faire pendre, en France personne ne se choque pour "une erreur de jugement" mais tout le monde sait qu'en Amérique ce genre d'erreur ne passe pas Clinton en sait quelque chose ! J'ai comme l'impression qu'il s'est fait avoir DSK sur ce coup là.
Nalou
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