Passages de toutes sortes,
Voici encore, étroits, mystérieux, dégradés, en dénivelés, les passages Sainte-Foy et Lemoine.
Puis le passage des Dames de Saint-Chamond. On arrive vers le Sentier et le textile ici est de mise.
(Même le dimanche on entend le ronronnement des machines à coudre,sans doute des gens pressés de gagner plus qui font leurs heures supplémentaires).
Surprise, au fond de ce passage, un superbe hotel du XVIIIe , justement celui des fameuses Dames, qui avaient aussi leur église évidemment, sans doute pour
se repentir de leurs péchés.
Avec le passage du Caire, fermé derrière ses grilles parce qu'on est Dimanche, on tombe dans l'Egypte ancienne, Rue du Nil, Rue d'Aboukir, Rue du Caire, souvenirs des guerres du Poléon premier...Ce passage du Caire fut en quelque sorte le premier centre commercial vers 1800
Mais avant l'endroit avait connu une sacrée histoire puisque c'était là que se tenait la Cour des Miracles! C'est Gabriel-Nicolas de la Reynie, (un limougeaud hé oui, il n'y a pas eu ici que le Général Dumoulin!), premier Préfet de police, mais à l'époque ça s'appelait intendant général, qui a fait débarrasser les lieux! L'histoire ne dit pas ce qu'il est advenu ddes gueux qui fréquentaient l'endroit. Il n'y avait alors nii charters ni centres de rétention.
Ensuite cela devint le Couvent des Filles-Dieu. Aujourd'hui on aurait plutot construit une banque, une agence d'assurances ou une mutuelle, mais à l'époque la mode était aux couvents...
Les pierres du couvent servirent à paver les galeries ...
Voici le passage du Ponceau, en souvenir d'un petit pont qui permattait de franchir un égoût à ciel ouvert. La rue du Ponceau fut une des plus chaudes de Paris. On y trouva un matin, bien avant la crise d'épectase du Cardinal Danielou, le cadavre d'un archevêque. Ces hauts prélats se sont de tous temps dévoués à des taches de missionnaires.
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