Le temps est à la littérature. Avez vous vu tout ce que lit notre petit chef ? Avant il ne savait pas lire. Maintenant il dévore. C'est fou, en six mois il s'est envoyé la moitié de la grande bibliothèque. Ah en 2012 , nous ne pourrons pas dire que nous n'avons pas un monarque éclairé, et lettré de surcroit.
D'abord, à l'origine de cette passion , de cette fringale de lecture, il y a sa femme de gauche qui a stimulé ses trois cerveaux de gauche pour qu'il s'enfile l'intégrale des (Goujons), pardon des Rougeons... Et comme il a trouvé cela rigolo, il a continué... Stendhal, Hugo, Romain Rolland, Martin du Gard, Pierre Loti, Georges Ohnet, Jacques et Jérôme Tharaud, Erckmann -Chatrian, et même l'intégrale de Balzac, tout, on vous dit...
Et s'il se contentait de lire, mais en même temps il regarde des films pour pouvoir discuter cinéma avec les journalistes.. A chaque fois il voit toute l'oeuvre, bien sûr... Hitchcock, John Huston, Rohmer, Lubitsch, Max Pécas, (non pas Pécas, il n'aime pas trop les français), Bergman... il les voit tout en lisant.
Vous verrez pour la prochaine élection ... Ah ça ne sera plus le mec qui débine la Princesse de Clèves... Et maintenant que sa femme est passée à droite pour lui exciter les trois cerveaux encore endormis, ça va élargir son horizon...
Maintenant je pense qu'il va relire Proust... Je ne sais pas si vous avez remarqué au fait, mais Proust est un auteur qu'on ne lit jamais... C'est d'un commun de lire Proust ! On passe pour un illettré. Proust, on le relit., et on l'annonce négligemment comme ça, en société... « En ce moment, non je n'ai pas le temps de lire « Indignez-vous » de Hessel, je relis Proust... »
Et justement c'est à Proust que je veux en venir, parce que moi, oui moi-même, Yralim, j'ai une particularité qui me rattache à Proust... Un secret que je porte depuis longtemps... Ah on voit déja la couverture de France Dimanche avec ma photo, et le titre : « Le secret qui le rattache à Marcel Proust » , page 30...
Il est rare que sur ce blog, je parle de moi, que j'y raconte mes aventures personnelles, ma vie privée , mais là j'ai décidé de faire une exception...
Bien sûr beaucoup de mes lecteurs vont se dire... « Il nous prend pour qui ? Proust est mort en 1922... Même s'il n'est pas tout jeune il va avoir du mal à nous faire avaler qu'il l'a fréquenté... »
Proust, oui ... vous avez raison. Mais Jeanne Pouquet, la Gilberte Swann de Proust est morte, elle, en 1962.
Parce que ma relation avec Proust se fait par le biais de Gilberte Swann, ce qui n'est pas rien ! Attendez je m'explique.
Quand j'avais 2 ans environ, mes parents se rendaient assez souvent au château d'Essendiéras, près de saint Médard d'Excideuil en Dordogne pour y voir une de mes tantes qui travaillait là.
(Le domaine est aujourd'hui un centre de vacances avec golf, restaurant, piscines , pistes de VTT etc...) Mais alors la famille d'André Maurois, de l'Académie française occupait le château. Il y avait là l'écrivain, sa femme Simone, et la mère de celle ci Jeanne Pouquet. Or cette Jeanne Pouquet était l'amie de Proust, son amour de jeunesse, et fut son modèle pour Gilberte Swann...
Que se passa-t-il entre eux ? Avaient ils fait catleya ? On n'en sait rien . L'homosexualité que l'on a souvent prêtée à Proust n'est pas certaine, et quand bien même... Pour ma part je l'imagine volontiers.
Parce que, quand j'avais deux ans ce fut à mon tour de passer, bien que brièvement, dans les bras de Jeanne, qui inconsciemment fit ainsi le lien entre Marcel et moi...
Entre nous, était passé l'auteur de Théâtre Gaston Arman de Caillavet qu'elle avait épousé, et peut être quelques autres . Mais nous, nous formâmes les maillons extrêmes de la chaine, lui au début, moi à la fin...
Sauf qu'avec moi, il se passa une chose qu'on m'a racontée souvent, et qui ne s'était peut être jamais produite avec les autres hommes qu'elle avait tenus serrés contre elle, Je me mis à pousser des braillements étourdissants en la rouant de coups de pieds... Elle... Gilberte Swann.
Pardon, Marcel...
PS: La photo est la seule qui représente ce comique de Marcel jouant de la guitare sur une raquette de tennis. Et qui est debout sur la chaise? Hein? Notre Jeanne Pouquet. l’autre ,assise, je pense que c’est la petite Madeleine… Ma brève rencontre avec Jeanne n’a je pense, pas été immortalisée sur la pellicule
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