Engadine...
L'Engadine, c'est tout à l'Est de la Suisse une longue trainée de 100 kilomètres qui va de Maloja non loin de la frontière italienne à Martina , presque à la frontière autrichienne.
Il y a deux Engadine : la haute et la basse.
En fait il s'agit de la haute vallée de l'Inn, fleuve autrichien affluent du Danube, qui donne son nom à Innsbrück. Cela commence par un haut plateau où se succèdent de magnifiques lacs aux étendues calmes. Paysages aérés malgré les montagnes qui les bordent.sans rien d Entre les lacs, la jeune rivière déroule son cours capricieux parmi les prairies., d'une station de tourisme huppée à une autre.
Sils Maria fut la résidence d'été de Nietzsche pendant des années à la fin du XIXe Siècle, mais aussi d'autres écrivains ou artistes. On y visite la maison du philosophe qui a écrit qu'il avait ici trouvé la terre promise.
Il y aura des photos des lacs. Comment s'empêcher de titiller le déclic de l’appareil photo quand on se promène en des endroits aussi superbes ?
Le plateau descend en pente douce jusqu'à Saint Moritz.
Je ne reviendrai pas sur la célebrissime autant que richissime station. Si on n'a pas d'intérêt pour les palaces ou le people, il n'y a d'ailleurs pas grand chose à en dire.
C'est après Saint Moritz que commence l'Engadine typique. La route longe toujours l'Inn qui tantôt traverse de petites plaines herbeuses, tantôt s'enfonce en des défilés que l'on surplombe.
Mais au delà des paysages ce qui me fascine c'est plutôt la redécouverte d'une qualité de vie rurale que sans doute la Suisse a su préserver, et la conservation d'un habitat très particulier.
Les villages ou les petites villes que l'on traverse, Samedan, Zuoz, Zernez, Susch, Scuol, ont tous gardé des ensembles de constructions au cachet purement engadinois.
Et si l'on s'écarte de la route principale pour emprunter les petites routes en lacets qui gravissent les pentes et offrent de superbes aperçus sur la vallée, on découvre des villages comme Guarda, restés totalement intacts au fil du temps.
Je photographie les maisons, si semblables et toutes différentes.
Ces solides maisons engadinoises, sortes de forteresses où les fenêtres se dissimulent dans l'épaisseur des murailles, comme des regards mélancoliques enfoncés dans leurs orbites.
Mais sur les façades, l'homme a déployé tout son art d'enjolivement et de décoration. Il y expose sa foi, ses croyances, sa vie austère, loin des lumières des villes.
C'est tout cela qui nous est révélé dans les villages d'Engadine.
Vous verrez sur les photos des phrases écrites dans une langue étrangère, pour nous occitans cependant facilement compréhensible.
Le Romanche. Quatrième langue officielle de la confédération Helvétique, le romanche est parlé par environ quarante mille personnes dans les Grisons.
Mélange de latin apporté par les légions romaines et de parlers locaux. Exactement comme chez nous.
Place aux photos.
A revair
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