Des berges de la Seine aux hauteurs de la ville,
on en rencontre des gens,
d'ici ou d'ailleurs...
au coeur de ce creuset,
d'activités...
Flaneurs, employés, touristes, sans but précis , tendus vers leur destination...
C'est un bel après midi d'automne,
un après midi où les ombres s'allongent , ou le soleil déclinant, à contre jour, nimbe les silhouettes...
Atmosphère...Il y a des airs qui me trottent dans la tête...
Des chansons, empreintes d'un folklore mélancolique et populaire
rappelant mes Dimanches matins d'enfance,
avec l'odeur du café ,
échos montant jusqu'à ma chambre de la vieille radio à lampes...
« La Seine »... c'était je crois Francis Lemarque,
« Le mal de Paris », Mouloudji...
ou « J'aime les quais de la Seine »chantée par Lucienne Delyle
Rimes à deux balles, folklore de pacotille où se cotoient bouquinistes, clochards et amoureux...
bouquinistes pour la couleur locale,
bien sûr, il n'y a pas de Paris sans amoureux...
quant aux clochards, c'était avant la pauvreté,
ils étaient clochards en ces temps là
par choix, par orgueil, pas déception, par amour de la poésie et du gros rouge qui tache...
pas par misère...
d'ailleurs il n'y a plus de clochards, les SDF les ont chassés...
Tout en haut, les quartiers populaires évoquent la môme Piaf et Momo la belle gueule.......
et comme toujours les amoureux dans les coins sombres
« les amoureux qui se bécotent sur les bancs publics »,
au hasard des escaliers qui escaladent les buttes...
Les temps ont changé...
La rêveuse parle à son portable, dans ce village qu'est Paris,
un homme lit l'Equipe sur un trottoir de Belleville,
le marché de la rue des Pyrénées mélange ses populations,
et l'on rêve toujours en bord de Seine
en regardant coulerle flot intarissable...
« L'amour s'en va comme cette eau courante
L'amour s'en va
Comme la vie est lente
Et comme l'Espérance est violente
Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure » (Appolinaire)
Eternelle nostalgie du temps qui passe...
la misère se lit aussi dans les fenêtres...
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