jeudi 14 mars 2013

Victurnien Pétassou et le conclave : la vérité sous les soutanes


- Alors mon cher Victurnien, vous voilà rentré. Mais qu'est ce qui vous a pris ?. Et s'ils vous avaient retenu en prison, nous aurions eu l'air malins ! Vous vous croyez toujours au temps de Florence Cassez ?
- Je sais bien, mais je voulais voir de près comment ça se passait là dedans. Il n'y avait qu'un moyen pour ça, s'y introduire. Après ça allait tout seul, j'étais tout pareil que les autres. Allez faire la différence !
- Et alors ?
- Hé bé, je n'ai pas été déçu ! Ca ne se passe pas du tout comme ils le disent.
- Racontez nous ça Victurnien.
- Ben d'abord les histoires de vote et tout ça, c'est de la foutaise. Il n'y a pas de vote. Quand c'est l'heure de la fumée , le chef dit en latin : « Fais péter la noire », et hop ça sort noir... Mais le reste c'est autrement que ça se passe.
- Nous sommes tout ouïe...
- Je reprends au début. Nous sommes donc entrés à la queue leu leu en nous dandinant, les mains jointes et l'air inspiré. Soi-dit en passant , les mains jointes faut y penser ! Moi qui les ai toujours dans les poches j'ai failli me faire repérer avec ça. Donc on s'est assis sur nos bancs et le tribunal s'est installé au bout de la table.
- Le tribunal ?
- Eh oui, parce que c'est une sorte de jugement , comme dans le temps à Valladolid, sauf que à la place de Marielle, Carmet et Trintignan, ce sont de vrais cardinaux qui opèrent.
- Comment les choisit-on ?
- Oh ben c'est des volontaires qui de toutes façons ne pourraient pas être Pape. Le secrétaire de séance demande qui veut être juge et voilà. Le seul incident qu'il y a eu c'est qu'il y a un Français qui s'est pointé, et les autres lui ont dit en latin, « toi reste là t'es trop con ». Mais par charité chrétienne je dirai pas qui c'était, vous n'avez qu'à deviner.
- Vous comprenez le latin, Victurnien ?
- Je veux, voui , c'est pas parce que j'ai fait de hautes études mais juste parce que je suis été enfant de choeur dans mon jeune temps.
Donc je reprends. Après, le juge en chef , a dit , «  faites défiler les candidats ». Alors on a mis une musique d'orgue et ceux qui voulaient être papes ont fait le tour.
C'était pour qu'on voie comment ils se tenaient , s'ils se dandinaient élégamment, et à un moment on leur a dit de bénir, pour voir s'ils savaient faire. Ils étaient dix candidats : trois Américains du nord, un Américain du centre, un Américain du sud, deux Africains , un Italien, un de l'Est , et un d'Asie.
Les juges ont noté leur tenue, comment ils étaient habillés et tout ça.. Ce n'était pas très parlant parce qu'il n'y avait pas bien de différences, mais quand même il y en a un qui s'est pris une sale note parce qu'il était en marron au lieu d'être en rouge, et qu'on voyait ses orteils à travers ses godasses. C'était un des Américains , et déjà on comprenait qu'il était mal barré çui là.. Après ils se sont alignés devant le jury, et le juge a dit qu'il allait poser une petite question pour les mettre en train. « Voyons a-t-il demandé, quels sont ceux qui n'ont jamais juré le Saint- Nom de Dieu ? » Il n'y a que la main de l'Américain en nu-pieds qui s'est levée. « Bon a dit le juge, la bonne réponse c'était de ne pas lever la main parce que le juste doit pécher sept fois par jour, toi dit il en regardant le va-nu-pieds, tu es éliminé ».
Après quoi il a fait remonter les soutanes, et les neuf qui restaient ont recommencé à défiler pour qu' on voie leurs dessous. Il y en avait cinq en dessous de soie, un qui n'avait rien, un qui avait des trucs sales, un qui avait des dessous en cuir noir avec des lacets, un qui avait des bas tenus par un porte jarretelles, On a éliminé tous ceux qui n'étaient pas en dessous de soie et on a repêché celui en porte jarretelles et celui en cuir noir...
Le juge a demandé à ceux qui restaient s'il y en avait parmi eux qui avaient dénoncé leurs frères égarés pour des gestes inappropriés. Deux ont levé la main et ont été éliminés parce que, comme a dit le chef, l'église ne va pas faire son mea culpa et continuer à remuer le cacatum pour les siècles des siècles. Amen.
La question suivante était :Etes vous pour le mariage des prêtres ?. Puis il y eut : mettez vous un préservatif pendant vos rapports ? Et encore une question sur l'avortement.
Finalement, il n'en resta que trois. Les deux noirs Africains et l'Italien. Le Président demanda : « y-a-t-il des noirs ? » Les deux se regardèrent et levèrent la main. «  Mes très chers frères leur dit le juge, en latin bien sûr, c'est super bien. Vous avez bien mérité. Etre arrivés en finale c'est super. C'est sûr que la prochaine fois ou la fois d'après on désignera un Africain. Mais là, c'est pas possible, être Pape, c'est pas jouer au foot hein ! Vous êtes forts au ballon, mais pour faire Pape c'est encore un peu juste. »
Il ne restait plus que l'Italien. « Et voilà, dit le juge, mon très cher frère, tu as gagné , on va pouvoir faire péter la blanche ».
- Mais vous nous racontez des conneries, là Victurnien... Ce n'est pas lui qui a gagné !
- Hé bé, attendez la suite ! Un peu de patience, non ? C'est moi qui y étais, pas vous !
Déja l'Italien commençait à des rengorger, à nous regarder de haut. «  Attends quand même, lui dit le juge en chef, juste par acquis de conscience, je vais te poser les dernières questions.  Quels ont été tes rapports avec la dictature ? - Hein dit le cardinal italien ? La dictature ? Quelle dictature ? - mais voyons, Mussolini, dit le juge, as tu au moins été enfant de choeur sous Mussolini ? - Heu, non, j'étais trop petit, je ne suis né qu'en 41 ! - Ah ! C'est un peu embêtant , je vais te poser une question de rattrapage, au moins as tu fait bunga-bunga chez Berlusconi ? - Non »
 Attendez, dit le chef des juges, faites péter la noire, nous ne sommes pas prêts.
Et voilà comment l'Italien a perdu et comment il a fallu tout recommencer, chercher des candidats.
 Il y en a même qui sont venus me voir pour me demander si ça m'intéresserait pas. Il y en a un qui m'a dit, « D'où es tu toi ? » Je n'en menais pas large. J'ai répondu un peu au hasard : « Andorre ». Je pensais m'en débarrasser comme ça mais justement il m'a dit que ça les intéressait , qu'il n'y avait jamais eu de pape d'Andorre, que j'avais sûrement fricoté avec Franco . J'avais beau faire non non, il insistait, je me voyais mal barré. J'ai fini par lui dire que je comprenais rien au latin , mais ça ne le gênait pas, j'ai même dit que je ne croyais pas en Dieu pour m'en débarrasser , mais il m'a dit, «Et alors ? C'est intime, ça, c'est une question qu'on ne te posera jamais, on n'est pas la sainte Inquisition, ici ». Il m'avait chopé par la manche et essayait de m'entraîner vers la table du jury. Je ne me voyais pas fier.
Ce qui m'a sauvé la vie, c'est qu'ils en ont sorti un qui s'était caché sous le banc.Un Argentin. Ils l'ont traîné devant le jury.
Lui il avait tout. Déjà il sait s'y prendre avec les pauvres. Il les bénit super bien. Comme a dit Don Elder Camara, un vrai évêque bien de gauche, lui, un pas teinté à l'eau de rose, autrefois : « Quand je donne à manger aux pauvres, on trouve que c'est très bien, quand je demande pourquoi ils ont faim, on m'accuse d'être marxiste ».
Ben pour celui-ci, la phrase finit au milieu. Il n'a jamais posé la question. Il est très populaire.
En plus il soutient un club de foot. Et puis la dictature, il connait, rien à lui reprocher là dessus. Il a l'expérience. Pour être Pape, c'est mieux, comme Pie XII, ou comme le dernier qui avait été dans les jeunesses hitlériennes... Là c'est la dictature des Viola et Videla, les folles de Mai, les mères qui continuent à chercher leurs fils disparus et tout ça... Il fera un bon Pape ! 
Et puis comme ils ont dit , il a une autre particularité : c'est un jésuite. Un noir à la peau blanche ! Vous voyez bien qu'il concilie tout.
Il lui ont demandé comment il voulait s'appeler, il a dit « Pépère ». Ils lui ont demandé pourquoi, il a dit qu'il ne voulait rien changer à rien, que c'était pas lui qui allait faire des bulles pour dire qu'avorter c'est bien ou qu'il faut mettre une capote. Alors ils ont dit « Ouais, mais Pépère , ça le fait pas, pour un Pape, il faut prendre un autre nom un vrai. Il a réfléchi et il a dit : «François ». On sait pas pourquoi.
De peur qu'il se dédise ils ont vite fait péter la blanche, et le peuple a pu l'acclamer . « Viva el Papa ! ».. Et moi j'ai profité de l'enthousiasme pour me carapater.
Voila comment ça s'est passé exactement, et voilà pourquoi ce n'est pas le favori qu'ils ont pris. Foi de Victurnien Pétassou.  

Aucun commentaire:

Passages secrets de Paris

Passages secrets de Paris
Le passage du Chantier

Général Dumoulin

L'ami Gilren dont le blog http://amertume.over-blog.com/ nous permet presque chaque jour, malgré son titre, d'envisager l'actualité sous des angles inédits et avec le sourire, et qui me semble être un excellent connaisseur de la vie limougeaude me fait l'honneur de me citer parmi... parmi quoi au fait? enfin de me faire une petite place entre Maryse Bastié, les petirts-ventres, le peyteu, le pastis Panazô et quelques autres... Je lui fais respectueusement remarquer qu'il a oublié les généraux. Limoges qui fut une ville rouge à l'âme révolutionnaire a en effet donné naissance à un paquet de militaires étoilés – et je ne parle pas des cent cinquante « limogés » de la guerre de 14 – Jourdan, Bugeaud, Martial Vallin, non pas Kellermann, voyons quelle idée Kellermann, figurent parmi les plus emblématiques, mais il en est un qu'on oublie souvent, le Général Dumoulin...

Ce Dumoulin issu du quartier populaire du Port du Naveix et parti comme simple soldat sous la révolution se retrouva Général sous l'Empire et ses victoires ne se comptent pas. Malheureusement malgré les attentes de ses concitoyens naveteaux, qui à chaque fête lui préparaient un accueil enthousiaste il ne revint jamais à Limoges. La rumeur courut qu'il avait épousé une duchesse de Wurtemberg... Rumeur d'autant plus fondée que la carrière du fameux Général n'était que le fruit de l'imagination débridée des Ponticauds qui avaient fini par y croire. Voilà au moins un général qui n'aura pas provoqué de carnage...

Discussion

Discussion

Un auteur: James Lee Burke.


C'est un des plus grands auteurs de romans noirs actuels. Son héros Dave Robicheaux, ancien Lieutenant de police de La Nouvelle-Orléans possède là une boutique d'appâts et de location de bateaux, mais il est aussi assistant du shérif. Et il s'en passe des choses dans les bayous! Les truands de New Orleans viennent y régler leurs comptes, y dissimuler des cadavres qui finissent par remonter à la surface. Robicheaux, ancien alcoolique comme son créateur auquel il emprunte bien d'autres traits y trouve matière à exercer ses talents de redresseur de torts.

Ecriture nerveuse, climats tendus et souvent violents emportements contre les injustices, la corruption, la tolèrance de la société américaine vis à vis de la pègre... Burke est souvent comparé à Faulkner. Il sait mieux que quiconque nous plonger dans une atmosphère ténébreuse, faire monter un orage, voire un cyclone sur les bayous de Louisiane, paroisse de New Ibéria. Il sait dire les cris des oiseaux, l'attente anxieuse sur la barque, le vent qui agite les feuillages...

Des titres, parmi d'autres: « La pluie de néon », « Prisonniers du ciel », « Dixie City », « Black Cherry Blues », « Dans la brume électrique avec les morts confédérés » (Editions: Rivages Fleuve Noir )

Verticales

Verticales

Printemps

Printemps

Nuit

Nuit

Sologne de pluie

Sologne de pluie

Au pays de Raboliot

Au pays de Raboliot

Aixe sur Vienne : le Pont

brouillard

brouillard
dans le brouillard

Fresque

Fresque
fresques dans une église de campagne du Limousin

Lumière d'hiver

Lumière d'hiver

Chalucet

Chalucet

Bill Bryson : une plume caustique sur des sujets graves

Bill Bryson est américain. Il est même tellement américain qu'il est né au fond du fond des profondeurs de l'Amérique profonde, à Des Moines, capitale de l'Iowa. Journaliste, il a beaucoup vécu en Angleterre, mais à certaines périodes de sa vie, il est rentré aux USA pour voir ce que devenait son étrange pays.

Je l'ai découvert il y a quelques années à travers « Motel Blues », réjouissant récit d'un itinéraire au volant d'une vieille Buick qui lui fera traverser quarante états.

Récemment vient de paraître en France « Promenons nous dans les bois », qui est cette fois le récit d'une randonnée au long cours sur le sentier des Appalaches (3500 km de la Georgie au Maine) qu'il a effectuée avec son copain d'enfance Stephen Katz, personnage assez particulier. Tous les deux s'embarquent dans cette aventure finalement dangereuse, puisque, en plus de se tuer dans des ravins, on peut rencontrer des mitges, cruel insecte écossais qui vit en nuages, et qu'aux states on appelle no-see-ums, et au Canada brûlot, mais qui comme tout le monde le sait, fait partie de l'urticante famille des cératopogonidés, et bien d'autres étranges et redoutables choses, comme des ours et par dessus tout des randonneurs.

Bryson est-il avant tout un humoriste, un voyageur, un écrivain, un observateur ? Il est tout cela à la fois. Sa prose alerte est transcendée par l'humour et il est bien rare qu'on puisse lire une page sans s'esclaffer, même si le rire recouvre souvent des réalités pas drôles.

Ce qui donne au final un portrait au vitriol, particulièrement acerbe , de ce grand pays « qui produit plus de prix Nobel que le reste du monde réuni, mais où, selon un sondage, 13 % des femmes sont incapables de dire si elles portent leur slip sous, ou sur leurs collants. ».

En tous cas c'est un auteur que je recommande fort, agréable à lire, et qui sous des apparences légères traite de sujets bien plus sérieux qu'il n'y paraît.

Oeuvres de Bryson traduites en Français : (Editions Payot)

  • American rigolos (2003)

  • Motel blues (2003)

  • Nos voisins du dessous (2005)

  • Ma fabuleuse enfance dans l'Amérique des années 1950 (2010)

  • Promenons nous dans les bois (2012)

  • Shakespeare (2012)

Ce à quoi il faut ajouter « Une histoire de tout, ou presque » (2007) ouvrage qui a reçu plusieurs grands prix de vulgarisation scientifique, dont le prix Descartes, en Europe .

Les grands penseurs

Je voudrais leur dire qu’on a reçu un coup de pied au derrière mais que c’est pas parce que vous voulez renverser la table que vous descendez de la voiture dont vous vous abstenez de choisir le chauffeur »

Nicolas Sarkozy

Limoges , le 14/10/2015

reflets

reflets

Un jour en Galice

Un jour en Galice
Face à l'Océan , la solitude du joueur de cornemuse

Rosée

Rosée


ça c'est Paris!

Le vieux Brantôme

Le vieux Brantôme

La Vienne en hiver. plateau de Millevaches

reflets

reflets

Decembre

Decembre

L'hiver est déjà là

L'hiver est déjà là


en guise de rafraichissement

Images du Tregor

Images du Tregor

Ce qu'on nous dit... peu

Au moment où on nous parle tant des déboires de Peugeot, des projets de licenciements massif dans une industrie automobile que nos dirigeants ont laissé s'enfuir et qui ne sera plus bientôt qu'un souvenir lointain, il est une nouvelle dont on ne nolus parle guère. Toyota envisage de fabriquer dans son usine de Valenciennes des Yaris à destination du marché américain.
"Ils sont fous", pensez vous. On nous dit tellement par ailleurs que la main d'oeuvre française est hors de prix, qu'il convient d'assouplir les lois du travail, de payer moins, que nous en avons tous l'esprit déformé.
Hé bien Toyota nous explique tranquillement que la main d'oeuvre n'est que pour 10% environ dans le prix de revient du produit fini, que la main d'oeuvre française est l'une des plus performantes et des plus productives, que les sous-traitants sont en plus d'une exceptionnelle qualité, et que le tableau d'ensemble justifie amplement leur décision.
Voila bien sur qui contredit largement tout ce que nous répètent sans arrêt notre clique de patrons ripoux gavés de réductions de "charges" (pardon de contribution à la vie sociale), et de leurs complices politiques qui versent, sans rien faire contre, des larmes de crocodiles sur la fuite de nos industries.
C'est peut être à nous, citoyens, de réagir en ne privilégiant pas les crapules au nom d'un souvenir.

effets de brouillard

ces brouillards qui nous entourent


Une expo photo : Paul Graham au BAL

bords de l'Anglin

Le vieux Palerme

vignobles de Champagne, la Côte des Blancs

courses à Pompadour

Pauvre France!

Ce matin, lors de mon tour de ville quotidien, j'étais précédé sur le trottoir, par une jeune femme qui, vue de dos à une certaine distance me paraissait fort convenable.

Non loin du jardin d'Orsay, là où sont enterrés les vestiges des arènes romaines d'Augustoritum (comment pour visiter ? Ici on ne visite pas, je l'ai dit maintes fois, rien ne se visite, il suffit de savoir qu'elles sont là, ça vous donnerait quoi de visiter?), donc je reprends … Non loin du jardin d'Orsay, la jeune femme s'arrête face à l'une de ces espèces de boite aux lettres vertes où la collectivité a enroulé les sacs en plastique que nous, contribuables, offrons bien volontiers aux possesseurs de canidés, afin que nos amis à quatre pattes n'encombrent pas les trottoirs des produits glissants de leurs défécations.

Et là que vois je ? Cette personne qui tire, extirpe un sachet de la boite , puis deux, trois, et prise d'une sorte de folie subite, tire et tire encore et enfouit les produits de ce qu'il faut bien appeler un vol dans son propre cabas. Lorsque j'arrivai près d'elle , elle devait bien en être à son douzième méfait, et reprit ensuite sa marche sans se préoccuper de moi. Je pensai qu'il devait bien y avoir un chien dans l'histoire, mais j'eus beau scruter les alentours, nulle trace de chihuahua, de kromfohrländer, d'épagneul nain, et encore moins de samoyède, de chow-chow, d'affenpinsher, de mastiff ou de bullmastiff... Rien

J'en appelle à témoins nos compatriotes défenseurs de la patrie et se ses valeurs, les Lucacas, Vempeste, Chiotti, que devient la France ?

Après trois mois de hollandisme, l'insécurité a-t-elle cru au point que les malfrats en soient à dérober les sacs à crotte de nos chiens ? Et pour en faire quoi ? Pour y entasser les produits de leurs rapines ?

Que fait la police ? Quand va-t-on se décider à faire surveiller de près par des hommes en armes nos distributeurs de sacs à crottes ?

Je crains qu'il n'y ait rien à attendre en la matière de ce pouvoir, et encore moins de cette ministre de la justice, « fascinée par les délinquants » , comme le dit si bien Marine.

Moi, honnête citoyen de ce pays, je tenais à m'élever ici contre le laxisme dont fait preuve le pouvoir et dont j'ai eu sous les yeux un bel exemple ! En dénonçant ce geste criminel je fais œuvre de salubrité publique. Qui vole le sac à crottes, peut voler le chien !

Pauvre France !

Souvenir de Sicile

Souvenir de Sicile
une ruelle de Palerme

« Je crains que le mariage de l’ultra-libéralisme, de l’abandon de l’Etat et du retour à l’opium du peuple, finisse par avoir raison de ce que l’on aime le plus en France et que le monde entier nous envie ».

Caroline Fourest


Passages secrets du vieux Paris


rideau liquide

Lumières nocturnes

Lumières nocturnes
Dresde, le 25 Août

Et un clafoutis aux nèfles pour Douillet! Un

Qu'il est fort ce Douillet!
La proposition de François Hollande de taxer les contribuables les plus riches "va tuer le sport français"
75% de taxe au dessus de 1 million d'Euros de revenus, et adieu footing jogging, marche, cross country, pétanque, curling, crosse au champ, beach-volley. Finis la ringuette, la balle au tambourin, la longue paume, le rugby subaquatique. Disparus la soule, le tir à la corde,le vigoro, le boulingrin... Nous ne serons jamais champions du monde de Pesapallo, de Gouret de salon, de Oulak, ce superbe jeu où on se balance un cadavre de chèvre, ni de hornuss...
Voila ce que c'est Monsieur Hollande de vouloir faire payer les très très riches!
Et la boule de fort! Avez vous pensé à la disparition de la boule de fort? Même pas. C'est une honte!
Ca me dégoûte au point que je ne sais plus si je vais viser la corbeille à papiers pour y envoyer mes crottes de nez d'une pichenette élégante!
En tous cas la connerie est un sport qui n'est pas prêt de se perdre, et Douillet est bien placé.

campagne limousine

L’opinion de Fillon sur la culture

Eloge funèbre de Mickaël Jackson, selon le plaisantin de service:

"J'étais surtout un admirateur de son succès. Quelqu'un qui a vendu 750 millions de disques, c'est unique dans l'histoire de la musique, dans l'histoire de la variété, de la diffusion de l'art".

L'important dans l'art c'est bien les 750 millions... et sans hadopi, on n'y arrivera jamais...

VIVE LA CULTURE SARKOZYSTE.

Hé oui ! Mickaël Jackson c’est comme la France de Fillon, ca a gagné 750 millions et ça finit dans la débine


People: Jipé encore cocu

La rédaction de ce blog tient à faire part de sa tristesse à l'annonce des nouveaux déboires qui touchent notre ami Jipé Pastaga , ou tout au moins celui qui l'inspire. Il y a bien au moins trois mois que notre talentueux interviewer n'avait pas fait la une en couleur des gazettes spécialisées.

Trois mois sans être cocu, cela ne pouvait pas durer plus longtemps. Aujourd'hui c'est Ici-Pourri qui nous l'apprend sous un portrait de notre collaborateur plus chien battu encore que d'habitude et de Nathalie qui le regarde méchamment.

On se demande quel est l'auteur de cette photo prise sur le vif, sans doute sans l'accord des deux concernés, et dont on pourrait croire qu'ils ont posé pour l'occasion. Honte aux paparazzi !

Mais nous tenons à rassurer ici notre confrère. Ne t'en fais pas Jean-Pierre ! Le tabloïd a beau annoncer : « Nathalie et Jean-Pierre c'est fini », et sous entendre des « coups bas (évidemment, on devine la hauteur) et des mensonges », il nous est difficile d'y croire. Ici-Pourri n'est pas du genre à laisser perdre un aussi bon filon.

Le lieutenant Colombo est mort, Pépé Carvalho aussi, Henning Mankell a filé Alzheimer à son commissaire Wallander, mais toi Jean-Pierre, tu en as encore pour longtemps à être cocu toutes les trois semaines. Ne t'inquiète pas, nous croyons en toi !

Matin d'octobre

Matin d'octobre
au bord de la Briance


Automne basque

soir d'été au Danemark

soir d'été au Danemark

fenêtre du nord

fenêtre du nord

Prix Nobel de la Paix

C'est le chinois Lu Xiaobo, dissident emprisonné qui l'a obtenu. Ce n'est pas plus mal  que beaucoup d'autres qui ont précédé (Henry Kissinger, Lech Walesa, Al Gore, ou Obama.) 

Il faut entendre les médias aujourd'hui se féliciter de cette nomination et dénoncer à grands cris l'absence de libertés dans l'empire communiste chinois.

Nous en avons de la chance, nous de vivre dans notre beau système capitaliste.

Heureusement, dès demain quand l'économie va revenir au premier plan, on de dépêchera d'oublier que la Chine n'est pas une terre de libertés. Les necessiités du profit obligent.

Pour simplifier la tâche du comité Nobel, nous pourrions faire quelques suggestions quant aux lauréats à venir.

Certains hélas ne pourront recevoir leur prix qu'à titre posthume:

 - un condamné à mort par erreur, exécuté aux USA

 - des morts victimes de la magnifique paix de Bush et Blair en Irak (il n'y a que l'embarras du choix)

 - des suicidés de France Télécom

Pour d'autres la situation est certes moins extrême:

 -un SDF victime des délocalisations et des supressions d'emploi.

- un enfant d'immigré en centre de rétention

-un futur retraité spolié de son moyen de vivre décemment par la grâce du gouvernement Sarkozy

On le voit, le Comité Nobel n'est pas prêt de chômer. Heureusement que tous ces candidats potentiels ne vivent pas en Chine. Ils ne se rendent pas compte de la chance qu'ils ont!



Vieux quartiers de chez moi

Vieux quartiers de chez moi
Le pont Saint Martial

SHA KE QI

Ils en ont de la chance ces chinois.
Sa Majesté, Empereur des français, Gouverneur de l'Europe, Maître de la Méditerranée, va leur faire l'honneur de venir à Pékin pour la cérémonie d'ouverture des JO.
Déjà ils ne sont plus qu'impatience et délire à l'idée d'accueillir celui qu'ils ont baptisé Sha Ke Qi.
Le peuple entier se prépare à l'acclamer dans une liesse immense rejetant à l'arrière plan tout le reste des cérémonies.
On entend d'ici les millions d'admirateurs massés le long du passage du cortège officiel, agitant des petits drapeaux français et chinois, et scandant : Sha Ke Qi, Sha Ke Qi...
Au fait, Sha Ke Qi signifie "l'idiot en colère".
C'est tellement plus beau en chinois!

Temps de saison

Temps de saison
puisqu'on parle de neige

Le Prince Albert a le coeur brisé (Ici Paris)..

Trois mois avant son mariage...
Et alors qu'est ce qui se passe Bébert?
Allons allons, c'est pas grave, remue tes cent kilos, fais bouger ta carcasse. Elle était pas pour toi cet'nana. T'as vu la gueule que t'as? Allez viens...
Je sais qu t'as le coeur gros, mais c'est pas une raison, d'parler de s'foutre à l'eau
Viens... On va aller manger des moules et puis des frites, ça t'changera tiens!
Et si t'es encore triste ou rien qu'si t'en a l'air
on ira chez Air France voir les hôtesses de l'air,
paraît qu'y en a d'nouvelles...
Allez viens...
Foutons l'camp d'ce trottoir et arrête de chialer, comme ça devant tout l'monde.
Allez Bebert viens... viens...
Tu en trouveras une aut'va
Je pense à une qui pourrait êt' lib' d'ici un an... T'en fais pas Bébert...

Au fait il faudrait que je lise l'article, si ça se trouve c'est juste la petite chatte qui a fugué...

la verriere d'Austerlitz

la verriere d'Austerlitz

Le people du jour

Enrico Macias : " Je me sens incapable de refaire ma vie." (Ici Paris)
N'y a-t-il pas là un appel au secours? Une demande de conseil?
C'est pourquoi je donne le mien sans plus tarder : "Fais comme tu peux, Enrico, et tiens nous au courant à la devanture du kiosque.
Mais au fait tu peux aussi demander à ton copain du Fouquet's, Président des riches et Chanoine du Latran, qui s'y connait lui, pour refaire sa vie, mieux que pour augmenter le niveau de vie ou pour lutter contre l'insécurité".
Quant à Ici Paris, il faut en trouver hein des choses passionnantes à dire pour gagner sa croûte toutes les semaines!

Canal à Gand (Gent)

Canal à Gand (Gent)

Petit matin de Décembre

Petit matin de Décembre

Courage hivernal

Courage hivernal

Au hasard des livres : un écrivain, Paul Théroux

Paul Théroux, écrivain voyageur.

Il descend son escalier , prend le métro pour aller à la gare et quitte Boston pour la Patagonie, (Patagonie Express) ou il part de Grande Bretagne pour se rendre en extrême Orient, toujours par le train (Railway Bazaar)...

Cet américain au nom bien français ou plus exactement canadien est un bourlingueur , essentiellement ferroviaire. Il note et retranscrit ce qu'il voit, ce qu'il découvre, les gens qu'il rencontre, passant au cours de ses trajets du familier à l'exotique.

Le livre qui nous intéresse ici est « Voyage excentrique et ferroviaire autour du Royaume -Uni ». Moins ambitieux au niveau de l'aventure et de la géographie que bon nombre de ses autres ouvrages, mais finalement totalement exotique, délabré désespéré... Un voyage qui date de 1981, à l'époque que bénissent certains de nos dirigeants, du Thatchérisme au sommet de sa gloire. Guerre des Malouines, évènements d'Irlande du Nord, catastrophe économique, sociale, démantèlement des structures publiques, face à un peuple complètement passif . Le trait est noir. Théroux suit les cotes du Royaume dans des trains voués à la disparition, rencontre dans des stations balnéaires sinistres où personne ne va plus, des gens d'une autre époque et des bandes de jeunes délinquants désoeuvrés . Un monde en déliquescence, les architectures tordues des usines abandonnées qui bordent la mer, les friches industrielles, les hallucinantes silhouettes des centrales nucléaires qui dominent les rivages..

Pour Théroux, cette Grande-Bretagne que l'on nous a si souvent présentée comme un exemple, est « un pays insulté ».A lire.

Paul Théroux: Voyage excentrique et ferroviaire autour du Royaume-Uni (Les cahiers rouges Grasset)

Millevaches

Millevaches
Tourbières et bouleaux

Soir...

Soir...
une lumière dorée ...


les vagues de dunes

les vagues de dunes
dunes blanches

Un petit air du Sud

Un petit air du Sud
Sète vue depuis le Mont Saint-Clair

Sur le port de Sète

Sur le port de Sète

l'été dernier

l'été dernier
souvenir d'un village espagnol : Santillana del mar

jeux de lumière

jeux de lumière
matin de février sur la campagne limousine et les ruines de chalucet

Une ville la nuit

Une ville la nuit
en ex Allemagne de l'Est

Coin de rue

Coin de rue
aspects du vieux Limoges

Lumières de Paris: contre-jour

Lumières de Paris: contre-jour
lumière déclinante de fin d'année

Barques sur la Loire

Barques sur la Loire
en arrière plan, moins drole, les fumées de la centrale nucléaire de Chinon
"Si vous trouvez que l'éducation coûte cher, essayez l'ignorance" Abraham Lincoln

du bois pour l'hiver

du bois pour l'hiver
dans un coin de la forêt limousine

Paris, ce village

Paris, ce village
Rue des sources

Les fenêtres

Les fenêtres
nous guettent

Scenes de la vie parisienne

Scenes de la vie parisienne
travaux a Belleville

Beaux jours d'automne

Beaux jours d'automne
A la pointe de l'Ile Saint-Louis..

Où allons nous?

Où allons nous?
question sans réponse

les pieds dans l"eau

les pieds dans l"eau

Vu et entendu : copines

  • Alors tu vois, y traverse le parking derrière moi

  • Hou la la...

  • Ouais. Alors j'me dis, ça fait pervers quand même...

  • Hyper pervers

  • I'm ratrap

  • Hou la la, diiiiiiiiiingue

  • Hyper dinguaaaaaaaa. Alors j'lui dis ouais?

  • Et ?

  • Et y m'dit, c 'est pas ton anniversaire Maguy?

  • Ah ouais, il a une super mémoire des anniversaires

  • Alors j'lui dis ouais, c'est pourkoi?

  • Ah ouais

  • I'm dit c'est just pour te l'souhaiter...

  • Alors là... Y souhaite vraiment l'anniversaire à n'import qui!

sombres lumières d'été

sombres lumières d'été
ciel d'orage sur Trouville

Chronique ciné

En lisant la presse suisse je suis tombé sur la critique d'un film qui vient d'être présenté au festival de Locarno et que nous aurons le plaisir de voir à partir du 10 Septembre sur nos écrans.

Il s'agit du premier film signé Michel Houellebecq, tiré de l'un de ses romans et qui s'intitule « La possibilité d'une île »...

Les spectateurs de Locarno, insensibles à la célébrité de l'auteur ont quitté la salle avant la fin. Il y a eu des rires et des ricanements. La presse helvétique décerne déjà au film la palme de « bide de la rentrée », certains allant jusqu'à prétendre méchamment que Max Pécas n'aurait pas osé signer un tel navet.

Quant à l'auteur, courageux mais pas téméraire, il n'a pas assisté à la projection et a annulé la conférence de presse qu'il devait donner. Il lui faut du temps sans doute pour chercher les raisons de son échec (sans doute trop d'ambition et de talent, incompris de spectateurs médiocres...)

La question qui se pose est maintenant de savoir si Houellebecq détrônera BHL au palmarès du plus gros navet de l'histoire du cinéma. On se rappelle en effet avec émotion de l'oeuvre du philosophe people: « Le jour et la nuit » avec Alain Delon et Lauren Bacall, où les rares spectateurs qui ont pu tenir jusqu'au bout ( en ce qui me concerne j'avais capitulé au bout de vingt minutes, ce qui n'était déjà pas si mal), ont paraît il autant ri ou presque qu'en voyant « La Grande Vadrouille »... Mais pas pour les mêmes raisons.

Il faudra que Houellebecq trouve d'aussi bons arguments que BHL pour expliquer son bide: « J'ai vu trop grand, trop haut, trop loin... Et les gens n'ont pas suivi ! »

Et là c'est pas gagné d'avance, mais on lui fait confiance!

Mes infos du matin

Ah ! Il n'y a pas de quoi se réjouir! Pauvre Manaudou... Mais pourquoi aussi est elle allée accepter ce bisou mortel? On ne lui avait pas dit? Il n'y a eu personne pour la prévenir?
Le commentateur nous dit que tout le monde attendait la Marseillaise, et rien... On a eu droit à l'hymne je ne sais quoi, un hymne pas martial ni rien... Pfff ... Quand même, hein, quand même, quand il y a Manaudou, on fait quoi, les chinois? On joue la Marseillaise, quel que soit son résultat... Vous le saurez la prochaine fois, sinon Sarko reçoit le Dalaï-Lama et ça va fumer!
Et l'autre, dont je ne sais plus le nom... le judo c'est pas mon fort (sans jeu de mots). Et justement le journaliste , très abattu, qui ne nous hurle pas dans les oreilles comme en cas de victoire, nous apprend que notre champion n'a pas pu poser son judo... Ah zut! Il n'y avait pas un casier au vestiaire? Pas une petite place sur le coin du tatami? Ces chinois n'ont rien prévu, et voila... il a dû garder son judo avec lui et crac... Pas de bol!
Mais là où j'ai failli avaler ma tartine à la margarine anti cholestérol de travers, c'est que voila Bush qui vient nous dire ce qu'il pense du conflit Georgie-Russie... Il est en forme, Bush, et il dit la vérité: " A notre époque, il est inadmissible, vous entendez, inadmissible, qu'un pays en envahisse un autre, plus petit..." Ah ça, c'est une chose qu'elle est bien vraie, Mister Bush..
Et notre petit homme à nous, voila qu'il se rend là-bas... Il va se brouiller avec qui? Avec son grand modèle américain? Avec son grand ami russe? Avec un peu de chance et son habileté habituelle il va se mettre les deux à dos.
Et si on lui suggérait de faire une bise à poutine et de lui souhaiter bonne chance?

Les discours de Sha Ke Qi..

« A cette Chine qui réussit chaque jour davantage, j’adresse un message chaleureux d’amitié ; une amitié historique, indéfectible et inébranlable, qui lie le peuple français au peuple chinois."
Bon c'est vrai qu'après avoir clamé que je n'irais pas, il faut que j' essaie de me raccrocher aux branches comme je peux...
" Je salue la manière « ambitieuse, dynamique, vibrante, moderne et résolue » dont la cérémonie d’ouverture a été préparée."
Tant qu'à faire il faut y mettre le paquet...
Si l’organisation des JO était un sport, je suis sûr que vous seriez d’accord avec moi pour qu’on attribue à la Chine la médaille d’or ! »
Et allez, ces peuplades sauvages ont besoin de flatteries. Après les avoir vexés, je vais leur montrer que je les prends pour des cons....

Les toits de Carmona

Les toits de Carmona
Cantabrique

L'éclosion d'un jour nouveau

L'éclosion d'un jour nouveau

Les coquelicots de Sélinonte

Les coquelicots de Sélinonte
parmi les ruines

Changer d'horizon

Changer d'horizon
Juste un goût de Portugal : moliceiro de Aveiro

Secrets de l'aube

Secrets de l'aube
Jeux du soleil et de l'eau ténbreuse, de l'obscurité et de la lumière...

Couleurs du Sud

Couleurs du Sud
Montpellier

Citrons

Citrons

Palerme

Palerme
les oursins du marché

Ascona

Ascona
couleurs du village

Lugo, vieux quartiers

Lugo, vieux quartiers
depuis les remparts et les silhouettes de la cathédrale

Images simples d'un matin de brouillard

Images simples d'un matin de brouillard
Une barque seule, invitation à se perdre

Fusio

Fusio
tout au bout de la vallée, après des centaines de virages

Injures et...injures

Comme le rappelle opportunément le Canard enchaîné, il y a injures et injures, comme il y a des champignons comestibles et des champignons toxiques.

Voici une petite leçon pour apprendre à les distinguer:

  • Pauvre con est très bien, c'est une réponse vive, franche, sans hypocrisie, à utiliser sans crainte.

  • Tocard, comme chacun le sait est une gentillesse, un petit surnom amical plein d'affection et de tendresse.

  • Charognard est tout a fait acceptable surtout s'il s'adresse au commun des journalistes et peut être des blogueurs insolents

  • Salope est certes un peu vif, mais ça ne tire pas à conséquence.

Et maintenant, attention aux jurons vénéneux:

  • N'allez pas traiter votre voisin de sale Hongrois, ni lui demander de rentrer en Chine ( un mois de prison ferme).

  • Ne l'encouragez pas non plus à aller niquer sa mère (également un mois ferme)

  • Pour fils de pute adressé a l'automobiliste d'en face, ca risque d'être 4 mois fermes comme à Aubagne.

Nous voici donc prévenus.

Et comme dirait le Chanoine: mes très chers frères, sachons séparer le bon grain de l'ivraie.

François B.

François;,

Chaque matin les premiers mots sortis de mon poste de radio ont le don de me mettre en colère.

Mais ce matin j'ai découvert que tu étais plus en colère que moi, beaucoup plus.

Et je te comprends.

C'est dur la politique, hein, François, tu ne t'attendais pas à cela, toi si nouveau, si naïf...

Ces ex amis traitres qui veulent faire payer leur trahison par un pays en faillite, ça te surprend, hein?

Tu es comme ces organisateurs du Tour qui découvrent avec stupeur qu'il y a des dopés dans le peloton.

Quelle surprise!

Ce gentil Morin avec son visage de premier communiant, avec qui vous partagiez cette passion innocente et tellement populaire des chevaux de course, tu n'aurais pas cru cela de lui...

Mais bon, calme toi François, sinon tes oreilles vont vibrer et tu vas devenir tout rouge.

Toi qui as toujours roulé si sagement à droite, tu risques de faire une embardée à gauche.

Ton Directeur de conscience ne te l'a pas dit, à ta dernière confession?

Tout ceci est la volonté de Dieu mon fils...

Vieux villages du Ticino

Vieux villages du Ticino
Giornico

Rachida et le Limousin

Le Limousin est une région pauvre, chacun le sait. C'est plein de bouse de vache où une jolie Ministre pourrait gâcher à jamais ses beaux escarpins. C'est porquoi les parlementaires limousins ont été reçus à Poitiers. Et on les a fait poireauter trois quarts d'heure dans l'antichambre pour que l'odeur d'étable qu'ils amenaient avec eux ait le temps de se dissiper.
Après quoi la Ministre leur a annoncé en dix minutes la disparition de six des neuf tribunaux de la région. Comme ce sont des tribunaux de proximité, ça arrangera les vieux du plateau de Millevaches ou d'autres coins paumés qui n'auront qu'a se déplacer loin s'ils veulent avoir à faire à la justice de leur pays.
Ah j'oubliais... Le Limousin n'a pas voté Sarko... Bien sûr ça n'a rien à voir, vous n'y pensez pas.
Les tribunaux de Tulle sautent évidemment. On attend d'une année à l'autre la réaction de culbuto. Je suis certain qu'elle viendra un jour.
Quant à ce qui fut la Chiraquie, ben voyons... On va quand même pas les louper ceux-là.
Enfin on vous conseille pas de venir en Limousin. La région est belle certes, mais elle vote pas dans le bon sens, ya de la bouse et ya plus de justice.

Au hasard des livres : Ni d'Eve ni d'Adam... (Amélie Nothomb)

J'aime beaucoup Amélie Nothomb, son écriture fluide , son humour, cette façon qu'elle a de se tourner en dérision comme pour minimiser ses souffrances... Ici elle revient au Japon, dans la continuité de Stupeur et tremblements, mais cette fois pour nous parler d'Amour. Même dans ce domaine la bizarre civilisation niponne va se trouver confrontée à l'entendement occidental. Mais ici au lieu de cet affrontement brutal qui était décrit dans le monde du travail, chacun, et surtout l'amoureux essaie d'aller dans la direction de l'autre, de mettre pour séduire le pied dans la civilisation d'en face telle qu'il la conçoit. Mais au contraire ce qu'on attend de lui, c'est son exotisme. Quoi qu'il en soit, on s'attache au fil des pages à cette histoire, à ces rapports , à cette écriture pudique , à la fois gaie et inquiéte.Même si la narratrice prétend n'éprouver que du "koï" (du goût) au lieu du "aï" (de l'amour), on la sent peu à peu au fil de notations justes ett savoureuses, céder au charme de Rinri son jeune amant. une autre version du thème de l"Amant" de Duras...
Et j'oubliais la fin, une fin émouvante qui résume en une phrase tout ce qui n'a pas été dit dans le récit.
En fait le seul reproche qu'on peut adresser à ce roman c'est qu'il est trop vite lu...

Love in Paris

Love in Paris
le bonheur et rien à dire...

Paysage des Vesteralen

Paysage des Vesteralen
image de Norvège
Blogbar
Recommandé par des Influenceurs

Lectrice

Lectrice
en bord de seine

Au hasard des livres : Ripoux à Zhengzou

Un polar de Zhang Yu (Picquier poche). C'est un polar chinois, et on y retrouve toute la Chine du socialisme à la sauce capitaliste, où la carte de crédit a remplacé le petit livre rouge. Quelle est la vie quotidienne à Zhengzou, capitale du Henan? Deux policiers naïfs, spécialistes de la chasse aux pickpockets découvrent les combines, la corruption, les petits arrangements d'un monde qui les dépasse. Cela a passionné les chinois, et nous passionne aussi. Finalement on se demande ce qui change, avec le passage d'un système politico économique à un autre. A lire!

La vie parisienne

La vie parisienne
Bords de Seine au Printemps